ACTUALITES PHLEBOLOGIQUES
LES VARICES PELVIENNES
Qu'est-ce que c'est ?
Les varices pelviennes sont plus fréquentes qu'il n'y paraît, surtout chez la multipare (plusieurs enfants).
Elles se manifestent parfois par l'apparition de varices vulvaires au cours d'une grossesse. Dans certains cas elles se compliquent d'un syndrome de pesanteur pelvienne qui rend la station debout très inconfortable. Ces gênes se transforment parfois en douleurs telles que la position debout de longue durée devient impossible. L'incompréhension de l'entourage face à cette pathologie méconnue est une autre composante du tableau clinique.
Diagnostic différentiel :
Bien évidemment, il faut considérer que les douleurs pelviennes peuvent trouver une autre origine et notamment des affections gynécologiques comme les dysménorrhées et parmi elles l'endométriose.
Le syndrome d'Alcock que l'on peut définir grossièrement comme une irritation du nerf honteux au niveau d'une zone de rétrécissement pelvien, provoque des douleurs du même genre, mais dans ce cas, la station debout peut diminuer les douleurs et c'est la station assise qui est mal supportée.
Que faut-il faire lorsqu'on a des douleurs pelviennes ?
Dans le cas où votre gynécologue n'a pas trouvé de cause gynécologique à vos douleurs, il faut lui demander d'être attentif à la présence de varices pelviennes lors de l'examen échographique endovaginal.
S'il ne trouve rien, il faut réaliser une résonance magnétique pelvienne en spécifiant sur la prière d'examen qu'il convient d'explorer soigneusement le canal d'Alcock (autrement appelé canal pupendal),
Si cet examen est négatif, il faut passer à la dernière phase du diagnostic et réaliser une angiographie de la veine ovarienne gauche et le cas échéant de la droite. Cet examen est réalisé sous anesthésie locale en ambulatoire. Veillez à ce que le médecin qui procède à l'examen soit en mesure de vous traiter dans le même temps opératoire.
Si les varices pelviennes sont détectées, le traitement sera réalisé immédiatement par embolisation.Ce geste consiste à envoyer des sortes de petits ressorts dans la veine malade pour provoquer son occlusion et l'empêcher ainsi de provoquer des douleurs.
RENDEZ-VOUS SUR YOUTUBE POUR VOIR LA PROCEDURE ICI
Article
Varices pelviennes symptomatiques: diagnostic et traitement.
Greiner, M in Pelv Perineol (2007) 2: 27. doi:10.1007/s11608-007-0107
Les varices pelviennes représentent l’expression anatomopathologique d’une stase veineuse intéressant un ou plusieurs secteurs pelviens. La notion de varices pelviennes symptomatiques reste une entité à découvrir pour de nombreux spécialistes. Le diagnostic (dg) évoqué devant une symptomatologie stéréotypée doit conduire à la réalisation d’un échodoppler endovaginal dont la valeur prédictive est bonne dans le dg des varices utéro-ovariennes. Il doit être complété par un doppler transpérinéal à la recherche de varices périnéales. L’IRM élimine une pathologie pelvienne associée; sa sensibilité comme celle du scanner est faible dans le dg des varices pelviennes. Toute suspicion persistante de pathologie génitale fera discuter une cœlioscopie. Un tableau clinique typique ou un tableau évocateur associé à la présence de varices pelviennes à l’une des imageries en coupe doit conduire à la phlébographie pelvienne. Cette procédure, peu invasive, est indispensable au dg et permet de dresser une cartographie anatomique et hémodynamique du pelvis veineux. La classification des anomalies veineuses pelviennes que nous avons élaborée, fondée sur les résultats de la phlébographie, permet d’orienter les choix thérapeutiques. Le traitement endovasculaire, seule thérapeutique envisageable à l’heure actuelle pour les varicocèles et anomalies veineuses alimentées par les afférents iliaques internes, doit respecter les contreindications. Il consiste en l’embolisation par coils, colle synthétique ou autres matériaux, des varices et/ou de leur alimentation selon les indications. Ses résultats à long terme sont excellents s’il est complet. Les varices pelviennes à l’origine d’une pathologie parfois très invalidante, source de médicalisation chronique coûteuse, doivent désormais être diagnostiquées et traitées.
Qu'est-ce que c'est ?
Les varices pelviennes sont plus fréquentes qu'il n'y paraît, surtout chez la multipare (plusieurs enfants).
Elles se manifestent parfois par l'apparition de varices vulvaires au cours d'une grossesse. Dans certains cas elles se compliquent d'un syndrome de pesanteur pelvienne qui rend la station debout très inconfortable. Ces gênes se transforment parfois en douleurs telles que la position debout de longue durée devient impossible. L'incompréhension de l'entourage face à cette pathologie méconnue est une autre composante du tableau clinique.
Diagnostic différentiel :
Bien évidemment, il faut considérer que les douleurs pelviennes peuvent trouver une autre origine et notamment des affections gynécologiques comme les dysménorrhées et parmi elles l'endométriose.
Le syndrome d'Alcock que l'on peut définir grossièrement comme une irritation du nerf honteux au niveau d'une zone de rétrécissement pelvien, provoque des douleurs du même genre, mais dans ce cas, la station debout peut diminuer les douleurs et c'est la station assise qui est mal supportée.
Que faut-il faire lorsqu'on a des douleurs pelviennes ?
Dans le cas où votre gynécologue n'a pas trouvé de cause gynécologique à vos douleurs, il faut lui demander d'être attentif à la présence de varices pelviennes lors de l'examen échographique endovaginal.
S'il ne trouve rien, il faut réaliser une résonance magnétique pelvienne en spécifiant sur la prière d'examen qu'il convient d'explorer soigneusement le canal d'Alcock (autrement appelé canal pupendal),
Si cet examen est négatif, il faut passer à la dernière phase du diagnostic et réaliser une angiographie de la veine ovarienne gauche et le cas échéant de la droite. Cet examen est réalisé sous anesthésie locale en ambulatoire. Veillez à ce que le médecin qui procède à l'examen soit en mesure de vous traiter dans le même temps opératoire.
Si les varices pelviennes sont détectées, le traitement sera réalisé immédiatement par embolisation.Ce geste consiste à envoyer des sortes de petits ressorts dans la veine malade pour provoquer son occlusion et l'empêcher ainsi de provoquer des douleurs.
RENDEZ-VOUS SUR YOUTUBE POUR VOIR LA PROCEDURE ICI
Article
Varices pelviennes symptomatiques: diagnostic et traitement.
Greiner, M in Pelv Perineol (2007) 2: 27. doi:10.1007/s11608-007-0107
Les varices pelviennes représentent l’expression anatomopathologique d’une stase veineuse intéressant un ou plusieurs secteurs pelviens. La notion de varices pelviennes symptomatiques reste une entité à découvrir pour de nombreux spécialistes. Le diagnostic (dg) évoqué devant une symptomatologie stéréotypée doit conduire à la réalisation d’un échodoppler endovaginal dont la valeur prédictive est bonne dans le dg des varices utéro-ovariennes. Il doit être complété par un doppler transpérinéal à la recherche de varices périnéales. L’IRM élimine une pathologie pelvienne associée; sa sensibilité comme celle du scanner est faible dans le dg des varices pelviennes. Toute suspicion persistante de pathologie génitale fera discuter une cœlioscopie. Un tableau clinique typique ou un tableau évocateur associé à la présence de varices pelviennes à l’une des imageries en coupe doit conduire à la phlébographie pelvienne. Cette procédure, peu invasive, est indispensable au dg et permet de dresser une cartographie anatomique et hémodynamique du pelvis veineux. La classification des anomalies veineuses pelviennes que nous avons élaborée, fondée sur les résultats de la phlébographie, permet d’orienter les choix thérapeutiques. Le traitement endovasculaire, seule thérapeutique envisageable à l’heure actuelle pour les varicocèles et anomalies veineuses alimentées par les afférents iliaques internes, doit respecter les contreindications. Il consiste en l’embolisation par coils, colle synthétique ou autres matériaux, des varices et/ou de leur alimentation selon les indications. Ses résultats à long terme sont excellents s’il est complet. Les varices pelviennes à l’origine d’une pathologie parfois très invalidante, source de médicalisation chronique coûteuse, doivent désormais être diagnostiquées et traitées.